C’est une très vaste chronique des lieux de son enfance dans un quartier populaire, à l’époque, sur ce qu’on appelle « Le Plateau » à Montréal. Sur la rue Fabre plus précisément. Les familles avaient de 5 à 10 enfants dans les années 50 et tout le quartier grouillaient d’enfants. Michel Tremblay a vécu dans ce milieu pauvre et urbain au milieu d’une famille dont les femmes étaient très présentes.
Ses textes sont une création romancée et théâtralisée des relations familiales et amicales de son enfance telles qu’il les a perçues enfant et sues plus tard.
Il avait fait scandale en écrivant en ¨ »Joual » ses premiers romans et ses pièces de théâtres. Le « joual » est la vielle langue des Québécois, dont ceux-ci voulaient se détacher à cette époque pour parler le « français » de la télévision.
« Victoire » est un roman poétique sur une vieille histoire de sa famille, histoire toujours non dite mais sous-entendue et qui le concerne directement puisqu’il s’agit de sa grand-mère paternelle.
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